Dans le cadre de la loi Climat, les logements de classe G dans le diagnostic de performance énergétique sont désormais interdits à la location. Bien que prévue depuis longtemps, cette mesure suscite quelques inquiétudes, en particulier pour l’évolution du marché immobilier locatif.
L’impact principal de la mesure d’interdiction porte sur le marché locatif, privé de fait de près de 600 000 logements classés G au DPE. Ceci est d’autant plus gênant que l’offre est déjà actuellement insuffisante. La conséquence immédiate pourrait bien se traduire par une pénurie de logements, mais aussi par une hausse des loyers des logements disponibles, puisque les propriétaires de ces biens énergivores nourrissent quelques réticences face au coût élevé d’une rénovation énergétique.
En parallèle, l’UNPI (Union nationale des propriétaires immobiliers) s’interroge sur la pertinence de la méthode de calcul du DPE. En particulier, le coefficient lié à l’électricité qui, avec une simple modification, pourrait aboutir à un reclassement de nombre de logements et, de fait, à la suppression de la mesure d’interdiction.
Des ajustements sont réclamés par les propriétaires. L’avenir de l’immobilier locatif dépend donc du Gouvernement et de sa capacité à trouver une solution équilibrée pour répondre aux enjeux de transition écologique et aux besoins d’accessibilité au logement.